La ville de Bertoua a servi, ce 16 Avril, de cadre de lancement du programme Natura Sud-Est Territoires durables en direction des forêts d’importance mondiale (Dja et Lobéké) grâce à un appui de l’Union Européenne en direction du Gouvernement Cameroun. Plusieurs acteurs de l’État, des organisations internationales et de la société civile prennent part à ces travaux.

La Réserve de Faune du Dja et le paysage autour du Parc National de la Lobéké sont deux forêts d’importance mondiale, au Sud et au Sud-est du Cameroun. C’est dans l’optique d’une gestion durable de celles-ci que l’Union Européenne à travers le financement du Programme Natura Sud-Est Territoires durables, vient en appui au gouvernement du Cameroun. Les travaux de l’atelier, de lancement dudit programme se tiennent les 16 et 17 avril 2025 dans l’enceinte du Parc Sembe Lecco de la Commune de la ville de Bertoua, chef-lieu de la Région qui abrite ces deux forêts majeures.

En introduction des travaux ce mercredi 16 avril, le Gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo, a réitéré tout l’engagement du gouvernement camerounais à faire de la conservation et de la gestion durable des forêts, un de ses engagements majeurs. Il a également salué la contribution majeure de tous les intervenants aux différentes composantes de ce programme, notamment AWF ( African Wildlife Foundation) qui a la charge du projet de mise en œuvre de la conservation de l’intégrité de la Réserve de Faune du Dja, comme l’explique Norbert Sonne, le Directeur-Pays de cette organisation :
La Délégation de l’Union Européenne au Cameroun quant à elle se dit satisfaite d’intervenir dans cette initiative, aux dires de Stéphen Peedell, Chef d’équipe environnement de l’Union Européenne au Cameroun.
En vue de lancer officiellement le projet et de s’assurer son bon déroulement, les membres du programme, de l’Union européenne, du gouvernement, de la société civile et autres acteurs camerounais, se sont rassemblés ce jour à Bertoua avec pour ambition de parvenir à des résultats probants sur les cinq ans de durée du projet.
DANIA EBONGUE
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